Killer

Trio de feu, speed metal band avant le speed (oui, celui de Metallica), Killer a tout compris à l’esprit Motörhead et aux fraîches esquisses de la NWOBHM avant la vague des groupes belges des années 80.

 

Killer a aussi décidé son manager Alfie Falkenbach de lancer le mythique label Mausoleum. « Wall of Sound » en 1982 (non pas celui de Spector !) et « Shockwaves » en 1983 ont été ses plus beaux trophées avant un live produit par Dieter Dierks (Scorpions), fruit d’un concert sold out à Anvers dans une salle chauffée à blanc.

 

Inflétrissable, pur, droit et sans fioritures, Killer viendra fêter ses quarante bougies chez nous avec le couteau entre les dents et la satisfaction du devoir accompli.

Robby Valentine

Robby Valentine a été une des sensations de la première édition du Golden Age avec un répertoire de Queen interprété à sa sauce (hollandaise !). Le gentil batave androgyne viendra cette fois nous convaincre du bien-fondé d’une carrière solo top classe et très AOR friendly. Pour les fans de Queen et de grande musicalité…

Grand Slam

Adoubé par la communauté rock entière, Phil Lynott, leader omnipotent de Thin Lizzy, sentit le souffle de l’aventure et il en résultat un Grand Slam pimpant neuf en 1984 avec de jeunes coyotes aux dents longues.

 

Victime de sa «bad reputation», Lynott ne put décrocher un contrat discographique pour son nouveau combo malgré des prestations scéniques tonitruantes. Après le départ du grand Phil en 1986, on ne donnait pas cher de la peau de Thin Lizzy et encore moins de celle de Grand Slam. Si de vaincs «tribute bands» ont ravivé la flamme de la fine Elisabeth, on n’avait plus de nouvelles de Grand Slam.

 

Ainsi, Laurence Archer (ex-guitariste de Stampede, d’UFO et de… Grand Slam) a ressuscité l’étoile filante de 1984-1985, mais s’est surtout institué, avec un groupe d’enfer, comme seul et unique légataire de l’esprit Thin Lizzy avec le fantastique album «Hit The Ground» de novembre 2019. Un sacré exploit !

Froidebise Trio

Jean-Pierre Froidebise, Liégeois pur jus, a été biberonné à la musique classique par atavisme mais c’est bien le blues-rock des années 70 qui a conditionné son brillant parcours musical.

 

Musicien d’une rare originalité, l’ami Jean-Pierre nous a promis un set énergique porté par la passion et l’excellence musicale.

Epitaph

Band germain mené par un anglais (Cliff Jackson), Epitaph a traversé les seventies avec des accents kraut/psyché/prog et hard pour finalement demeurer dans l’inconscient collectif comme le Wishbone Ash allemand.

 

Epitaph a encore la bonne idée de nous délivrer des albums particulièrement bien troussés.

 

Epitaph über alles ? Wait and see…

Heavy Metal Kids

Mauvais garçons du sud de Londres et de l’East End, affreux jojos et résidents du Speakeasy (un des clubs les plus mythiques de Londres), les Heavy Metal Kids ont défrayé la chronique dans les seventies avec un rock burné, mal luné et fort en gueule. C’est son incommensurable frontman Gary Holton qui a inventé le rock hooligan peu avant l’avènement du punk.

 

Brouet d’influences (pub rock, Faces, hard/blues… glam !), les HMK auraient pu ne jamais se remettre de la disparition d’ Holton (rattrapé par ses excès en 1985) mais nos intempérants ont eu de la ressource et du verbe : articulé autour du guitariste Cosmo (rescapé de la grande époque) et de Justin McConville, un très honnête remplaçant d’Holton, les vieux kids des bas-fonds londoniens ont à nouveau promis de nous botter les fesses.

 

Pour notre plus grand plaisir…

Stray

Formé dans les oniriques effluves du Swinging London et à point en cette cruciale année 1970, Stray est un modèle seventies quasi indépassable en matière de blues/hard/psyché. Del Bromham, leader patenté toujours bien vert de 70 printemps, se réjouit d’enfin envahir nos contrées. Stray ? So british…

Baron Rojo

A la bourre dans les 70’s à cause d’un régime peu en phase avec la chose rock, l’Espagne a quand même pu s’enorgueillir de Baron Rojo au tout début des eighties.

 

Le Baron Rouge (du nom de l’aviateur allemand Manfred Von Richthofen) des frères Armando et Carlos De Castro a toujours eu la fièvre au corps et des pulsions meurtrières depuis « Larga Vida al Rock & Roll » (son 1er raid en 1981) et « Metalmorfosis » (la consécration internationale en 1983).

 

Absent des scènes belges depuis trop longtemps (deux prestations au Heavy Sound Festival de Bruges puis de Poperinge en 1983 et en 1984), le bombardier espagnol viendra célébrer en nos murs ses quarante années de pilonnage intensif avant une vaste tournée des grandes enceintes en Amérique du Sud. Le band hard hispanique/latino n°1 méritait assurément la tête d’affiche du vendredi.