Moxy

Vous vouliez de l’inédit ? Vous voilà servis ! Parce que MOXY n’a jamais mis les pieds dans nos contrées. Formé en 1974 à Toronto – ville si riche en bons combos rock -, le MOXY du guitariste leader Earl Johnson voit Tommy Bolin – oui le futur Deep Purple – placer quelques banderilles sur le premier opus. Le MOXY II est produit par Jack Douglas, le producteur d’Aerosmith. C’est le temps des comparaisons : Aerosmith, Rush… pour certains et carrément Led Zeppelin pour Geoff Barton, spécialiste hard dans Sounds Magazine.

 

Ridin’ High, en 1977, est l’album le plus convaincant, le plus sautillant. Le hard de MOXY balance à mort avec un feeling très particulier. Celui des magical 70’s. MOXY remplace le chanteur Buzz Shearman par le futur Loverboy Mike Reno – pour un court temps -, appréhende mal l’avènement du rock mélodique et rate inévitablement les eighties et au-delà…

 

Cliniquement mort depuis des lustres, MOXY sort de son tombeau, tel un Lazare, en 2015 avec des re-recordings et un album live de feu : 40 Years and Still Ridin’ High ! Earl Johnson, plus vert que jamais, viendra au GARF avec de jeunes coyotes aux dents longues nous dérouiller les neurones avec les « Can’t You See I’m a Star », « Moonrider » , « Sail On Sail Away », « Midnight Flight », « I’ll Set You on Fire »… éternels feux d’artifice d’un rock inoxydable.