220 Volt
A l’analyse, 220 VOLT n’avait peut-être pas, intrinsèquement, moins de qualités que ses compatriotes d’Europe, du moins au début. Le parallèle est loin d’être saugrenu. Ils se sont formés la même année – en 1979 – et ils ont proposé, tous deux, un hard mélodique non exempt de fougue mais avec ce surplus de charme scandinave. Oui, « Europe » (1983) ne surpassait pas « 220 Volt » (1983 itou) et « Wings of Tomorrow » (Europe 1984) ainsi que « Power Games » (220 Volt 1984 itou) étaient plus ou moins sur un pied d’égalité. Tout s’est finalement joué sur un single – « The Final Countdown » – et sur le charisme du chanteur/leader Joey Tempest, force motrice du groupe vainqueur.
Mats Karlsson, le leader guitariste – présent sur tous les line-up – et sa garde prétorienne, l’autre guitariste Thomas Drevin et le batteur Peter Hermansson, n’ont jamais déniché ce frontman qui aurait pu les mener vers d’autres cieux. Après l’excellent « Walking in the Starlight » en 2014, 220 VOLT nous promet en 2019 du nouveau matériel et une prestation survoltée au GARF.