OSTROGOTH
Formé à Gand au début des années 80, Ostrogoth s’est forgé un sacré cult following sur près de quatre décennies. Un exploit ! Plus, une belle histoire.
Au départ, personne ne croit à ce groupe un peu «barbare». L’EP Full Moon’s Eyes est cliché. Leur look se veut (sciemment ?) un peu caricatural. Ostrogoth ouvre pour Def Leppard à Poperinge (au mythique Maeke-Blyde) en 1983. Leurs fans donnent de la voix mais les jeunes anglais se payent leur tête.
Il faut toujours se méfier de la bête blessée. Ectasy and Danger (1984) et Too Hot (1985) sont au niveau et s’inscrivent dans une mouvance Scorpions/Accept/NWOBHM du meilleur tonneau.
Courageux et déterminé, Ostrogoth est toujours bien là avec son inoxydable pilier : le batteur Mario «Grizzly» Pauwels. C’est avec de jeunes bretteurs que notre «Grizzly» défoncera tout dans une thématique qui lui colle au pelage : le bon hard old school 80’s.
Cocasse : Ostrogoth était à la même affiche que Baron Rojo lors du Heavy Sound Festival de Bruges en 1983.