La comparaison avec Deep Purple aurait dû les ravir. Elle les a finalement desservis : «Rick Sanford sonnait plus comme Robert Plant. Mon jeu de guitare est plus dans le moule de Clapton/Beck» sourit Roger Romeo, architecte de ce Legs Diamond, pétulant et brillant band de Los Angeles.
Leur trademark pour l’éternité est ce hard rock travaillé et intelligent fait de panache, de faconde (merci Rick Sanford), de riffs peaufinés et de claviers dosés. Une constante de ces bands US issus du mitan des seventies. Legs Diamond croise alors le fer avec les Aerosmith, Ted Nugent, BÖC et autres Montrose sans atteindre leurs alléchants statuts. Legs Diamond est de la race des purs et des outsiders. Cela renforce son attrait. «Legs Diamond» (1977), «A Diamond Is A Hard Rock» (1977 itou) et «Fire Power» (1978) sont d’éclatantes réussites mais elles ne voient jamais l’Olympe, un peu balayé par le cataclysme Van Halen et de nouvelles formes (abâtardies !) de hard rock. Très rare en Europe : «une ou deux apparitions dans des festivals, je crois» d’après Romeo, Legs Diamond va créer la sensation lors de notre 3ème GARF. Les diamants ne sont-ils pas éternels ?