Uli Jon Roth plays Scorpions

La venue de notre ami ULI JON ROTH au Golden Age était inévitable. Il a toujours entretenu un lien particulier et fort avec la Cité Ardente. Cela remonte en plein cœur des seventies quand Liège a été le premier port étranger pour nos vénéneux SCORPIONS. ULI compte beaucoup d’amis à Liège et se remémorera avec nostalgie les premiers pas d’un futur grand groupe dans lequel il est devenu un objet d’adulation même s’il a éprouvé de la peine à s’épanouir. « J’ai toujours été déçu des conditions d’enregistrement. Je n’ai jamais eu le son que j’aurais voulu. » concède le surdoué de la guitare. Par ailleurs, inventeur de la Sky Guitar.

 

Impliqué sur quatre albums de SCORPIONS, ULI a été bien plus que cet hippie émule d’Hendrix à la précision chirurgicale : « Virgin Killer , en 1976, est mon album favori de SCORPIONS. C’est l’album sur lequel j’ai été le plus impliqué. « Taken By Force » est plus doux et plus mélodieux que les autres. J’ai eu la chance d’écrire « Sails of Charon » et « We’ll Burn the Sky » mais j’avais déjà ELECTRIC SUN en tête » concède-t-il.

 

ELECTRIC SUN ! Le nom est lâché. ULI est enfin son propre patron et nous propose une sorte de quintessence entre blues/rock tendance Hendrixienne et grandiloquence classique. L’acmé de cette période c’est « Beyond the Astral Skies » en 1985 avec une production enfin à la hauteur. Ce natif de Düsseldorf, végétarien, chantre et inspirateur du metal néoclassique, va célébrer chez nous ses cinquante ans de présence scénique. The Night the Master Comes ?