MOTHER’S FINEST

Né en 1972 à Atlanta (Géorgie) dans les tourments de la ségrégation raciale, Mother’s Finest s’est vite érigé comme un groupe multiculturel jonglant avec un rare bonheur avec les diverses fusions musicales. Au centre de ce band unique, un homme et une femme : Glenn Murdock et Joyce «Baby Jane» Kennedy dans un duo comparé à Ike et Tina Turner.
Le label RCA va bien soutenir ce band qui mêle allégrement le funk, le rhythm’n’blues et le hard rock. Avec «Iron Age» en 1981, Mother’s Finest penche pour un hard rock carré et groovy. Mieux, il sera le grand précurseur du fusion rock des années 1990 (Living Colour, Fishbone, Extreme, Faith No More…).
Si les Pays-Bas restent leur deuxième patrie, Mother’s Finest visite peu la Belgique et la France. Ne ratez-donc pas cette mère unique nourrie aux bonnes valeurs familiales. En effet, Glenn et «Baby Jean» ont engagé Dion Derek, leur batteur de fils…

Pink Cream 69

Pink Cream 69 est formé à Karlsruhe en 1987 par le chanteur Andi Deris, le batteur Kosta Zafiriou et le guitariste Alfred Koffler. Ils signent rapidement chez une major (Sony Music) et vont devenir au terme de leurs 3 premiers cd (Pink Cream 69 en 1989, One Size Fits All en 1991 et Games People Play en 1993) la «cream» du hard rock mélodique made in Germany !
Andi Deris quittera le groupe en 1994 pour rejoindre la grosse cylindrée d’Helloween, permettant l’arrivée d’un chanteur anglais, David Readman. A ce moment PC69, prendra une tournure plus « moderne » vu les effets dévastateurs du grunge sur les groupes mélodiques
à cette époque, l’espace de 2 albums studio puis d’un 1er live, avant de revenir vers leurs premières amours : tous les composants du
hard rock bien mélodique avec Electrified en 1998, jusqu’à leur dernier opus, l’excellent Headstrong sorti en 2017, dont on dit qu’il frise la perfection.
Pour les amateurs de belles mélodies et de guitares crissantes, PC69, qui ne vient pas souvent visiter notre pays, aura la lourde tâche de
pallier à la défection des américains de Prophet, mais il est d’ores et déjà certain qu’ils remporteront ce challenge haut la main.

Steelover

Groupe liégeois à forte coloration transalpine, Steelover a bénéficié de l’aura «scorpionesque» du batteur Rudy Lenners pour se faire une place de choix dans l’univers hard rock belge des mid-eighties qui oscillait à l’époque entre speed metal et hard mélodique.

 

Grâce à Vince Cardillo, un «cantatore» d’exception à la large tessiture, Steelover a intelligemment opté pour la seconde voie. L’album « Glove Me » en 1984 a mis en exergue un hard bien patiné, franc du collier et assez coloré.

 

Après de trop longues vacances, Steelover a réactivé sa coulée continue mais Rudy a finalement décidé de raccrocher ses baguettes au mur (remember son chant du cygne lors de la première édition du GARF). C’est épaulé par ses vieux grognards (Nic Gardi et Pat Freson) que Steelover se produira lors de notre 2ème édition.

 

Avec le grand come-back de son chanteur fétiche et en or massif (Vince !) ainsi qu’une salutaire dose de juvénilité…

Ocean

Chaînon manquant entre les Variations (Aerosmith, Led Zep frenchie à la mine patibulaire et à la cuite mauvaise) et Trust (monarque incontesté du hard bleu blanc rouge toutes époques confondues), OCEAN marque son territoire avec « God’s Clown » en 1977 ou une intéressante fusion entre l’étalon Zeppelin et l’inquiétant King Crimson.

 

OCEAN incarnera le rôle du précurseur/grand frère de l’affolante scène hard hexagonale des eighties dynamitée par les Warning, Blasphème, H Bomb, Attentat Rock, Sortilège, Satan Jokers ou encore Vulcain.

 

Si Robert Belmonte, le beau hurleur de la grande époque, contemplera son œuvre des cieux, Georges Bodossian, riffeur d’élite, pilonnera sec et droit, histoire de nous faire comprendre le rôle pivotal de cet OCEAN dans l’exo planète du décibel lourd français.

Alcatrazz

Alcatrazz a donc actuellement un point commun avec Wishbone Ash, Saxon et bien trop d’autres : une entité fâchée à mort et divisée en deux ! C’est le rock en condensé. Nous devons nous incliner et nous adapter. Même si l’essence même d’Alcatrazz est celle du chanteur Graham Bonnet, nous avons dû opter pour la version la plus moderne et la plus apte à fonctionner directement. Celle des deux
membres fondateurs Jimmy Waldo et Gary Shea.

 

Le claviériste et le bassiste de ce new Alcatrazz (mais aussi de New England !) se sont macqués avec le guitariste prodige Joe Stump et le chanteur écossais Doogie White, un vieux pro qui a officié dans Rainbow mais aussi avec Yngwie Malmsteen et avec Michael Schenker. A l’écoute de son dernier opus («V»), cet Alcatrazz sur-vitaminé paraît en grande forme. A vérifier.

 

A l’écoute de son dernier opus («V»), cet Alcatrazz sur-vitaminé paraît en grande forme. A vérifier.

Diamond Head

Né dans la cave en pleine insurrection punk, Diamond Head a forgé comme un forgeron pour s’inscrire comme un des plus intéressants des underdogs de cette fameuse NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal).

 

C’est son album culte de 1980, « Lightning to the Nations » alias «The White Album», qui allait donner des idées à Lars Ulrich (futur leader de Metallica), son fan N°1. Depuis, Diamond Head vit sur les royalties de son bienfaiteur (quatre morceaux repris dont le fabuleux « Am I Evil ») et élabore, contre vents et marées, de nouvelles petites pépites de hard old school.

 

Le band du guitariste Brian Tatler viendra nous jouer son fabuleux «White Album», phare de l’année 1980, l’année hard par excellence.

Killer

Trio de feu, speed metal band avant le speed (oui, celui de Metallica), Killer a tout compris à l’esprit Motörhead et aux fraîches esquisses de la NWOBHM avant la vague des groupes belges des années 80.

 

Killer a aussi décidé son manager Alfie Falkenbach de lancer le mythique label Mausoleum. « Wall of Sound » en 1982 (non pas celui de Spector !) et « Shockwaves » en 1983 ont été ses plus beaux trophées avant un live produit par Dieter Dierks (Scorpions), fruit d’un concert sold out à Anvers dans une salle chauffée à blanc.

 

Inflétrissable, pur, droit et sans fioritures, Killer viendra fêter ses quarante bougies chez nous avec le couteau entre les dents et la satisfaction du devoir accompli.

Robby Valentine

Robby Valentine a été une des sensations de la première édition du Golden Age avec un répertoire de Queen interprété à sa sauce (hollandaise !). Le gentil batave androgyne viendra cette fois nous convaincre du bien-fondé d’une carrière solo top classe et très AOR friendly. Pour les fans de Queen et de grande musicalité…

Grand Slam

Adoubé par la communauté rock entière, Phil Lynott, leader omnipotent de Thin Lizzy, sentit le souffle de l’aventure et il en résultat un Grand Slam pimpant neuf en 1984 avec de jeunes coyotes aux dents longues.

 

Victime de sa «bad reputation», Lynott ne put décrocher un contrat discographique pour son nouveau combo malgré des prestations scéniques tonitruantes. Après le départ du grand Phil en 1986, on ne donnait pas cher de la peau de Thin Lizzy et encore moins de celle de Grand Slam. Si de vaincs «tribute bands» ont ravivé la flamme de la fine Elisabeth, on n’avait plus de nouvelles de Grand Slam.

 

Ainsi, Laurence Archer (ex-guitariste de Stampede, d’UFO et de… Grand Slam) a ressuscité l’étoile filante de 1984-1985, mais s’est surtout institué, avec un groupe d’enfer, comme seul et unique légataire de l’esprit Thin Lizzy avec le fantastique album «Hit The Ground» de novembre 2019. Un sacré exploit !

Froidebise Trio

Jean-Pierre Froidebise, Liégeois pur jus, a été biberonné à la musique classique par atavisme mais c’est bien le blues-rock des années 70 qui a conditionné son brillant parcours musical.

 

Musicien d’une rare originalité, l’ami Jean-Pierre nous a promis un set énergique porté par la passion et l’excellence musicale.