Hernie Disco

C’était il y déjà trente ans. Des potes liégeois musiciens de hard rock puisèrent dans leurs délires éthyliques l’idée de former un band qui mêlerait hard rock et disco. Dégrisé, il se mirent à l’ouvrage et la symbiose entre deux genres de musique réputés antagonistes colla mieux que l’on aurait pu l’imaginer. Grâce à cette défiance musicale et ces banderilles potaches, les Hernie Disco bâtirent une réputation scénique. Mais le petit délire ne perdura pas. C’est dire si on se réjouit de cette reformation inespérée bien dans la philosophie du GARF.

Phil Campbell and the Bastard Sons

Quand on a été le guitariste émérite de Motörhead pendant plus de trente ans, on ne peut plus craindre grand-chose, ou mieux, personne ! Phil Campbell émarge à cette caste de guitariste qui sait invariablement jouer du metal ou du pur rock’n’roll, selon l’humeur ou les circonstances. Quand le bon Phil a vu avec effroi le grand Lemmy casser sa pipe, il s’en remit, sans tarder, aux sacro-saintes et rassurantes valeurs familiales. Todd à la guitare, Dane à la batterie et Tyla à la basse ainsi que Neil Starr chanteur/intru ont vite été ses parfaits affidés pour des shows qui sentent le souffre et pue le rock. Phil Campbell, Gallois bon teint, nous promet un set bien burné avec quelques reprises de Motörhead dont il est le légataire. No Class ? Pas si sûr…

Ross the Boss plays Manowar

Parangon de «true metal», guitariste «héros» à l’ancienne et à la large palette, Ross Friedman, alias Ross the Boss pour les fans et les intimes, peut se targuer d’un C.V en or massif : The Dictators, des new-yorkais intempérants qui n’ont jamais pu choisir entre hard et punk. Shakin’ Street, groupe parisien au charme particulier drivé par la charismatique Fabienne Shine.

Manowar, Dieu odin du heavy, pendant huit ans et six albums (de 1980 à 1988). Sans évidemment oublier une carrière solo irréprochable et dominée par l’authenticité.

C’est avec un show dédié à Manowar que ce vieux kid du Bronx viendra nous botter les fesses en piochant dans des albums aussi mastards que « Battle Hymns»,  «Into Glory Ride», «Hail To England» ou «Kings of Metal».

Doc Holliday

Doc Holliday sans Bruce Brookshire ? Une ineptie ! Un foutage de gueule…

 

Voilà comment pourrait être appréhendé Doc Holliday versus 2019 sans son leader historique. Deux précisions tout de même : Brookshire a choisi de devenir… pasteur ! et le new Doc Holliday du claviériste / chanteur Eddie Stone n’a jamais apparu aussi pétulant, fortiche.

 

Doc Holliday a jeté dans le bon vent sudiste deux galettes de premier choix en 1981 et 1982 «Doc Holliday» et «DocHolliday Rides Again». Originaire de Macon en Géorgie, fief du label southern historique Capricorn -malheureusement en faillite à l’aube des eighties-, Doc Holliday est le preux successeur des impavides et castagneurs southern gangs, Lynyrd Skynyrd en tête. Doc Holliday a beau aimer son terroir, il tourne souvent en Europe et plus précisément en Allemagne où il jouit d’un bon cult following.

 

Après une tournée d’adieu en 2011 – leur trentième anniversaire par la même occasion- Eddie Stone remet le couvert en 2014 avec quelques déterminés desperados dont le fantastique guitariste soliste Michael Gilbert qui s’y entendent pour faire de cette nouvelle configuration, un brasier scénique. Le charisme d’Eddie Stone virvoltant sur son Hammond risque de vous secouer. Le GARF avait bien besoin d’une cartouche 100% sudiste pour compléter un panel de tendances typiquement seventies sur cette super journée du samedi. Attention, ce sera la seul prestation de Doc Holliday en Europe en 2019. A vous d’en profiter…

Back:N:Black, The Girls Who Play AC/DC

« Good on them! » —Brian Johnson, Singer AC/DC

 

« I like your band. Your drummer is great. » —Phil Rudd, Drummer AC/DC

 

« If you like AC/DC you’ll love these girls. A great band, very professional and well worth a look. » —Jackie JAX Chambers, Lead Guitarist, Girlschool

 

We’re just 5 girls who dig playing AC/DC more than anything! You can get our fancy promo text from www.backnblackgirls.com, but it is much better to watch the videos! We just released a brand new 2018 live CD and DVD, and are always releasing LOTS of live and backstage stuff, so keep in touch!

RUDY LENNERS’ Pictured Life with Friends

Il fallait bien un régional de l’étape. Le choix de RUDY LENNERS s’est imposé de lui-même : RUDY n’est-il pas le musicien rock wallon qui a le mieux réussi ? Mais, la genèse de ce concert spécial est autre. En effet, RUDY a décidé de raccrocher ses baguettes. Donc, ses amis viendront l’accompagner une dernière fois sur scène et le vieux lion liégeois nous a promis quelques bonnes surprises.

 

Pour ceux qui ont la mémoire courte ou pour les moins de quarante ans, RUDY a été le batteur de Scorpions de 1975 à 1977 et est apparu sur les albums « In Trance » et « Virgin Killer ». De retour dans sa Cité Ardente, il est apparu dans Danger, K-West… et a été à la base de Steelover avec le super chanteur Vince Cardillo. Such A Noise, du blues/rock d’enfer, a peut-être été son projet le plus porteur et abouti dans sa région. Il faudra être aux premières loges.

Atomic Rooster

En 1971, ATOMIC ROOSTER était déjà un bon sociétaire de la première division du rock britannique avec des groupes prestigieux comme Jethro Tull, Ten Years After, Deep Purple et Led Zeppelin. Le hard/prog du leader Vincent Crane avait de la visibilité et l’injonction, la même année, du vocaliste Peter French de Leaf Hound avait des allures de petit coup de génie. Impression confirmée sur « In Hearing Of…Atomic Rooster » où notre cockney singer déballe toute l’étendue d’une voix puissante, sensible et pleine d’atours blues/soul.

 

Crane recrute aussi Steve Bolton, un super guitariste de Manchester pour l’album monumental de ce coq atomique ! Si French a trop vite la bougeotte à l’époque – il ne peut résister au délirant Cactus des sieurs McCarthy, Bogert et Appice -, il réactive dernièrement cet ATOMIC ROOSTER si culte avec son pote Bolton. Un événement à ne manquer sous aucun prétexte.

Leaf Hound

LEAF HOUND est un OVNI et une curiosité. La surprise du chef. Le quatuor s’est formé en 1969 sur les cendres chaudes de Black Cat Bones. Exit Paul Kossoff et Simon Kirke (exilés dans Free). Quant à Rod Price, il a parié sur Foghat. Les frères Brooks et Peter French, les survivants, rebaptisent alors le défunt en LEAF HOUND. Le guitariste Mick Halls, cousin de French, est aussi enrôlé. Leur but ? Transformer un top band du british blues boom en sémillant combo hard rock. Mission accomplie en 1971 quand ce « Growers of Mushroom » à la pochette psyché abasourdit la planète rock.

 

Aussi bizarre que cela puisse paraître, ce LEAF HOUND est un précurseur stoner à la hauteur de Blue Cheer. Un impeccable exemple de hard psyché avec un son tranchant métallique. La super voix de French préfère aller se faire voir dans Atomic Rooster, Cactus…avant de réactiver ce groupe du Sud-Est de Londres en 2004 pour constater qu’il n’y avait peut-être pas mieux à la grande époque vu le statut de cet unique album chef-d’œuvre.

Vulcain

VULCAIN est l’affaire de la fratrie – Daniel et Vincent – Puzio, fiers napolitains. Quand on a le sang chaud, il faut en profiter. Vulcain attend le bon moment – 1984 ! – pour signer son manifeste : « Rock ‘N’ Roll Secours ». Pour toujours « Le Fils de Lucifer », « Les Damnés », « Ebony »… résonneront comme le fin du fin du rock/hard français.

 

VULCAIN, c’est l’école Mc5, Ac/Dc, Grand Funk Railroad, Motörhead… D’ailleurs vox populi ne tarde pas à les cataloguer en Motörhead français.

 

En panne de carburant dans les années 2000, VULCAIN revient forger à la fin de la décennie maudite. Après un Hellfest de feu, le gîte et le couvert du poteau Lemmy et les 30 ans de Rock n Roll Secours, VULCAIN se pose toujours en impayable machine à rocker. Vinyle (2018) est leur dernier opus. Une leçon de pureté…

Eagles Road

Eagles Road, c’est un condensé du meilleur du hard rock fm des années 80…


The Final Countdown, Jump, Is this love, ça vous rappelle quelque chose et ça vous manque ? Eagles Road est votre remède !


Ce groupe liégeois actif depuis plus de 15 ans (plus de 250 concerts en Belgique, France, Pays-Bas, Allemagne, Suisse au prestigieux Montreux Jazz Festival) revisite les classiques de Bon Jovi, Europe, Whitesnake, Guns n’ roses, Van Halen, Scorpions et bien d’autres
encore… le tout en rendant hommage au bon goût vestimentaire et capillaire de ces monstres sacrés du Hard Fm (aussi appelé Hair Metal ou Glam Metal)… un show haut en couleur(s) et une bonne dose de second degré au programme.

 

Idéal pour terminer le GARF dans la joie et la bonne humeur !!!